Francine Vervick, retraitée de la fonction d’État, a décidé de mettre en route un projet artistique solidaire pour sensibiliser à sa manière le grand public à la trisomie 21. Elle souhaite mettre en place le 21 mars 2020, le jour de la journée mondiale de la trisomie 21, une exposition de photographies sur le secteur. Une initiative qui lui tient à cœur et qu’elle a en tête depuis un moment. « « Il y a trois ans, il était resté au stade des prémices. Là je me suis dit : “il faut le faire”. Quand mon petit gars a été à l’hôpital, il y avait pas mal d’enfants trisomiques avec des malformations cardiaques. Avec les mamans, on avait l’habitude de parler entre nous. Quand on est dans la galère, on se soutient », poursuit-elle.
Via les réseaux sociaux, Francine lance un appel pour trouver des modèles touchés par l’anomalie chromosomique. Qu’importe l’âge ! « Je recherche aussi bien des bébés, des enfants, des adolescents, des adultes que des seniors », continue l’habitante de Travecy.
L’idée est de les mettre en avant « dans leur cadre de vie et dans la situation dans laquelle ils voudraient qu’on les voie ». Pour aller jusqu’au bout, il faudrait réaliser au minimum cinquante portraits, a calculé la porteuse de projet, qui est prête à enchaîner les kilomètres pour y arriver. « J’aimerais faire une exposition mais privilégier les gens de la Picardie. Pour l’instant, des mamans et des personnes de l’Essonne, de Denain, de Chalon-sur-Saône, de Pau et de Bretagne m’ont répondu favorablement. » Dans l’Aisne, l’information a du mal à passer ou à trouver un écho pour l’instant.